السبت، 3 أغسطس 2013

Mohammed Abdel Wahab



Mohammed Abdel Wahab surnommé a l'epoque " kacimo madrid " (محمد عبد الوهاب) (né en 1901 - et mort le 3 mai 1991} était un important chanteur etcompositeur égyptien très populaire sur la scène arabe.

Il est né au Caire en Égypte, Abdel Wahab a joué de l'Oud bien avant de rencontrer le poète Ahmed Chawqi qui lui fera découvrir le répertoire symphonique occidental (cf. entre autres, sa chanson "J'aime la liberté" qui débute par des notes empruntées à Beethoven]. Il a joué dans plusieurs films et a composé dix chansons pour Oum Kalthoum. Il est mort en 1991. Chanteur, compositeur et luthiste, il est considéré comme l’un des principaux artisans du renouveau de la musique arabe.
Biographie

Mohamed Abdel Wahab est né au Caire en 1907, au sein d’une famille modeste. Son père, muezzin et récitant d'une mosquée, le place à l’âge de cinq ans dans un « kouttab » (école coranique) et rêve d’en faire un imam. Élève brillant, Mohamed aime s’installer au milieu des fidèles de la mosquée El Chouârani pour réciter avec eux quelques versets du Coran.

Adolescent passionné par le théâtre chanté, il reprend en compagnie de ses camarades les chansons de Salama Higazi. Il est engagé pour animer, en cachette et avec la complicité de sa sœur Aïcha, les entractes dans une petite salle de théâtre. Son père l'apprend et furieux lui interdit toute sortie. Il passe outre et fugue pour se produire dans un cirque.

Réconcilié avec sa famille, Mohamed s’inscrit dans un Club de musique orientale où il s’initie au luth sous la direction éclairée de Mohamed El Kasabji, un des futurs musiciens attitrés d’Oum Kalthoum. Chanteur formé à l'école savante, il grave ses premiers enregistrements, des reprises de Salama Higazi, vers l'âge de 13 ans. Ses propres compositions datent du début des années 1920. Imprégné de musique classique occidentale, il introduit des instruments non traditionnels dans la musique arabe comme la contrebasse, les castagnettes et le violoncelle et des rythmes occidentaux à la mode comme le tango, la rumba ou la valse. Il emprunte certaines phrases musicales à des auteurs classiques occidentaux, Beethoven ou Bizet notamment, et limite la part de l'improvisation. Il développe ainsi au tournant des années 1930, un style propre, qui rénove la musique arabe.

Statue de Mohammed Abdel Wahab au parc Bab El-Sharyia, Le Caire.

Premier chanteur de charme égyptien, Abdel Wahab met en valeur sa voix de velours grâce au micro qui vient d'apparaître. Il triomphe en 1933 dans un film chantant, "La Rose blanche",réalisé par Mohamed Karim pour lequel il définit les règles de la chanson moderne arabe :introductions musicales raccourcies, établissement de quatre couplets avec des thèmes musicaux différents et d'un refrain, le tout durant moins de dix minutes. De 1933 à 1949, il interprète huit films, en y imposant le duo chanté.

Durant les années 1950, il se réserve les chansons classiques qu'il compose tout en écrivant des chansons plus légères pour d'autres interprètes. Sa coopération avec Oum Kalsoum débute en 1964. Il lui écrit, jusqu'en 1972, huit chansons sentimentales longues considérées comme des œuvres majeures de la musique arabe contemporaine. Mohamed Abdel Wahab décède le 3 mai 1991 au Caire.

Parmi ses chansons les plus célèbres, on trouve : Ya msafer wahdak, Al-nahr Alkhalid, Cléopatre, Min ghir lih (composée pour Abdel Halim et qu'il chante en 1989), Emta ezzaman etc. Il a composé les musiques de Lībiyā Lībiyā Lībiyā, hymne national de la Libye et de Ishy Bilady, hymne des Émirats arabes unis.
Discographie
Waylahou ma hilalti (1920) 6:31 - poème de Salama Higazi
Ataïtou fa alfaïtoua sahira (1920) 6:33 - poème de Salama Higazi
Minka ya hajirou daï (1923) 6:11 - écrit par Ahmed Chawki
Manich bahebbek (1923) 6:14 - écrit par Ahmed Rami
Mala elkassat (1923) 6:26 - Mouwachaha classique du Ch. Ahmed Achour
Dar elbachayer (1924) 6:43 - écrit par Ahmed Chawki
Mal elfouad dha (1924) 5:49 - écrit par Ibrahim Abdallah
Taali noufni nafsaïna (1924) 6:23 - écrit par Ahmed Rami
Batet tounaji (1925) 6:22 - écrit par Jalal Rodwane
Sayed elqamar (1925) 6:12 - écrit par Ahmed Chawki
Al jandoul
Al-nahr Alkhalid
Cléopatre

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