السبت، 3 أغسطس 2013

Fairuz biographie et œuvre musicale



Fairuz (فيروز), née le 20 novembre 19351 de Wadi' Haddad et Liza al Boustani. dans un village de la montagne libanaise sous le nom de Nouhad Haddad (نهاد حداد), est une des plus célèbres chanteuses dans le monde arabe. Son nom de scène, également orthographié Fairouz ou Fayrouz, signifie « turquoise » enarabe.


Biographie et œuvre musicale
Sa famille s’installe avec elle à Beyrouth dans le quartier de Zqaq El Blat où elle grandit. Avec les frères Rahbani, Assy et Mansour (Assi deviendra son mari), elle crée un nouveau style de musique libanaise initialement très influencé par la musique latino-américaine.

Son premier concert public a eu lieu en 1957. Elle devient très vite célèbre dans tout le monde arabe mais se fait rare pendant la guerre civile libanaise afin d’éviter d’être utilisée par un camp ou par un autre. Cette retenue lui vaut l’affection et l’intérêt du public de toutes confessions. Depuis la fin de la guerre civile, elle travaille avec son fils Ziad Rahbani. Sa musique est de plus en plus influencée par les rythmes jazz.
Les débuts au festival de Baalbeck

Fairuz n’acquit sa célébrité que lorsque les frères Rahbani commencèrent à composer pour elle au début des années 1950. Ces années-là furent très fertiles et Fairuz s’essaya à de nombreux genres musicaux, et, ayant un penchant pour la modernité et la musique occidentale, les frères Rahbani vont exceller aussi bien dans des compositions symphoniques que dans des tangos et autres danses latines. Ceci ne fut pas du goût de tous les auditeurs et critiques de l’époque habitués aux longues mélopées égyptiennes aux mélodies languissantes et aux orchestrations aussi naïves que traditionnelles.


Mais le style des Rahbani s’impose petit à petit, et c’est en 1957 que le comité du festival international de Baalbeck, qui fêtait son premier anniversaire, demanda aux Rahbani de préparer une « soirée libanaise » qui ferait découvrir au public du festival (composés surtout d’étrangers et de libanais intellectuellement occidentalisés, le festival se contentant jusque là de présenter des spectacles de musique et de danses classiques et des tragédies grecques), les musiques et danses traditionnelles du Liban.

Le programme fut à la hauteur des espérances et le public revint aussi nombreux en 1959 pour applaudir le ballet Rambert que pour applaudir Fairuz encore une fois invitée pour faire la vedette des soirées libanaises (sachant que le festival s’était interrompu en 1958 à cause de troubles communautaires). Cependant il ne faudrait pas croire que les Rahbani présentaient ce qui est communément appelé le Folklore : leurs compositions étaient bel et bien personnelles, et quand il y avait des chants folkloriques dont les compositeurs étaient inconnus, les Rahbani prenaient bien soin de leur donner un nouveau souffle de vie en les présentant dans des orchestrations symphoniques somptueuses ou sur des rythmes latins.

En 1961 Fairuz revint à Baalbeck avec une superproduction : le spectacle de 1957 était une suite de tableaux sans véritable lien, en 1959 était présentée une opérette d’un seul acte (Al' Mouhakama — le procès) mais les Rahbani créèrent en 1961 une comédie musicale en 4 actes intitulée Al Ballbakieh (la Baalbakiote). Pénétrant l’univers de la mythologie, les Rahbani écrivirent l’histoire d’une jeune fille dotée d’une voix envoutante, universelle et éternelle, Fairuz chanta ainsi aussi bien les mélodies andalouses que celles puisées dans la pure musique classique occidentale (la célèbre « Ode à Baalbeck »). Présenté à Londres et en Amérique du sud, le spectacle, dans son côté le plus osé et le plus occidental, n'eut pas un accueil très chaleureux, surtout de la part de la presse britannique.



En 1962, Fairuz revint encore une fois, dans une comédie musicale, cette fois en 2 actes : Jisr el Kamar qui est le nom d’un village situé au nord du Liban et qui, traduit textuellement signifie le pont de la Lune. Cette comédie musicale dans laquelle Fairuz joue le rôle d’une fille envoûtée par les djinns et qui cherche à réconcilier les habitants de deux villages voisins en guerre, en écho à la première guerre civile de l'histoire du Liban moderne, celle de 1958, vit s’épanouir les talents des deux frères Rahbani, leur musique devenant de plus en plus expressive et dramatique, s’agissant des passages chantés par le chœur, et plus lyrique s’agissant des passages

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